Recherche par mots-clés

Questions classées dans : thermique

Avant tout traitement il faut identifier l’origine de l’humidité. Vérifiez aussi l’état des enduits extérieurs, et restaurez-les si nécessaire.

Les problèmes d’humidité peuvent être de deux types :

  • Humidité dans les murs : l’humidité est transmise par capillarité et peut provenir de l’extérieur du mur lors de pluies battantes ou remonter du souterrain par les murs enterrés.
  • Humidité sur la paroi du mur : cette humidité provient de l’air de la pièce et se condense sur les murs au niveau des points les plus froids (généralement en période hivernale).

La condensation provient de l’humidité de l’air ambiant, il est nécessaire de renforcer l’isolation des murs donnant sur l’extérieur. Afin de réguler la température des murs et éviter d’avoir les parois froides, vous avez la possibilité de réaliser une contre-cloison sur ossature PLADUR® ou un complexe de doublage PLADUR ENAIRGY®.
Il est aussi nécessaire de travailler sur la ventilation de votre logement en installant ou en améliorant votre VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée)

>> Complexe de doublage PLADUR ENAIRGY® ISOPOP et ISOPOP+

>> Contre-cloison sur montant PLADUR®

Oui, vos travaux de rénovation énergétique sont susceptibles de bénéficier d’aides financières. Celles-ci sont nombreuses (CITE, CEE, TVA à taux réduit, Éco-PTZ…) et soumises à des conditions d’éligibilité.
Par exemple, pour les travaux d’isolation de vos murs donnant sur l’extérieur, il faut poser un isolant sous certification ACERMI et ayant une épaisseur permettant une résistance thermique d’au moins 3,7 m2.K/W.
Avec sa gamme de complexe de doublage ENAIRGY® ISOPOP EFFICIENT, PLADUR® vous garantit un produit isolant éligible à ces aides financières.

Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE)
En visant des performances pour chaque catégorie de travaux, le CITE permet de déduire de l’impôt sur le revenu 30 % des dépenses éligibles (le montant des dépenses éligible est plafonné à 16 000 € pour un couple + 400 € par personne à charge).

L’éco prêt à taux zéro (Éco-PTZ)
Dans le cas d’un bouquet de travaux, il est possible de souscrire à un éco-prêt à taux zéro dont le montant peut atteindre 30 000 €, remboursable sous 10 ans (15 ans pour les bouquets de 3 actions ou plus).

Les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)
Il est possible de bénéficier des CEE via les primes énergies en s’adressant à des enseignes de distribution (Leclerc, Auchan, etc.) ou certains magasins spécialisés (Castorama, Leroy Merlin, etc.).

Les TVA à taux réduit
La TVA s’applique au taux réduit de 5,5% pour les travaux d’amélioration de la performance énergétique ainsi que pour les travaux induits et indissociablement liés.

● Autres aides financières
Des aides régionales existent, ainsi que des aides Anah (Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat) sous conditions de ressources. Le détail des aides est disponible en vous renseignant auprès de l’Espace Info-Énergie le plus proche de chez vous et sur le site de l’ADEME : http://www.ademe.fr/particuliers-eco-citoyens/financer-projet

La chaleur estivale peut se répercuter dans votre habitation à travers des murs mal isolés. C’est inconfortable et susceptible d’engendrer une surconsommation d’énergie si vous utilisez d’un climatiseur. Nous vous invitons à découvrir les solutions PLADUR® pour éviter les chaleurs excessives dans votre logement.

Pour améliorer le confort estival dans votre logement, vous pouvez renforcer son inertie thermique. Réguler la température des murs en réalisant une contre-cloison sur ossature PLADUR® ou un complexe de doublage PLADUR ENAIRGY®.
Protégez-vous également de l’ensoleillement direct en équipant votre logement de volets pleins ou d’auvents, surtout façades sud et ouest. La nuit, il vous faudra aussi gérer la circulation d’air afin d´évacuer la chaleur.
Au besoin, renforcez l’isolation des plafonds existants.
En cas de nécessité de votre climatiseur, pensez à bien entretenir votre installation.

>> Complexe de doublage PLADUR ENAIRGY® ISOPOP et ISOPOP+

>> Contre-cloison sur montant PLADUR®

Il fait 20 degrés chez vous, et pourtant vous avez froid ? Des murs mal isolés peuvent être à l’origine d’une sensation de froid en hiver, entraînant potentiellement des problèmes de santé, et une surconsommation de chauffage. La température intérieure ressentie est inférieure à la température affichée par le thermomètre. Malgré un air ambiant de la pièce à 20ᵒC, des parois à 14ᵒC peuvent entrainer une température ressentie de 17ᵒC.
De la même manière, un défaut d’étanchéité à l’air du logement peut être à l’origine de mouvements d’air qui donneront une sensation d’inconfort dans l’habitation en hiver.
Aussi, l’air ambiant ne doit pas être trop sec ou trop humide. Le taux d’humidité de la zone de confort devant se situer entre 35 et 60%.

PLADUR® vous invite à découvrir les solutions pour garder votre logement chaud en hiver.

En premier lieu, identifier la cause du froid. Si vos parois présentent un défaut d’isolation, il faut y remédier en la renforçant. Pour l’isolation des murs, vous avez la possibilité de réaliser soit une contre-cloison sur ossature PLADUR® soit un complexe de doublage PLADUR ENAIRGY®.
Si un défaut d’isolation est constaté au niveau du toit, il vous faudra l’isoler. Soit sous rampant dans le cas d’un comble aménagé, soit au niveau du plancher dans le cas d’un comble non-aménageable.
En cas de courants d’air, révisez l’étanchéité des menuiseries (portes, fenêtres).
Dans le cas d’une humidité trop importante, vérifiez la ventilation des locaux et, si nécessaire, posez une VMC.

>> Complexe de doublage PLADUR ENAIRGY® ISOPOP et ISOPOP+

>> Contre-cloison sur montant PLADUR®

Il est également possible d’obtenir une isolation thermo-acoustique avec une contre-cloison en mettant en place un isolant polystyrène élastifié.

Le polystyrène expansé est un isolant thermique bien connu car sa conductivité thermique est faible. Le complexe de doublage est également un bon isolant acoustique à condition que le polystyrène ne soit pas rigide. Il faut que ce dernier soit élastifié pour jouer le rôle de ressort entre le mur et la plaque de plâtre.

Pour avoir un bon isolant thermo-acoustique, utiliser les complexes de doublage avec polystyrène expansé élastifié ou PSEE.

Une bonne isolation thermo-acoustique présente une faible conductivité thermique et obéit à la loi masse-ressortmasse : le principe consiste à interposer entre deux éléments rigides (mur et plaque de plâtre par exemple), un élément ressort comme un isolant souple. Les vibrations sonores sont donc atténuées par absorption par l’élément ressort.

C’est un isolant ou un procédé d’isolation qui permet à la fois d’améliorer la performance thermique d’une paroi et de diminuer les bruits venant de l’extérieur.

Les polluants de l’air intérieur sont les Composés Organiques Volatils comme le formaldéhyde, les solvants organiques, les hydrocarbures, les éthers de glycol… Les COV proviennent notamment des matériaux de constructions et de décorations comme les isolants fibreux, les vernis, les peintures, les colles, les moquettes et textiles d’ameublement…

Bien que non naturel, le doublage d’isolant plâtre+PSE libère très peu de COV et ne dégrade pas la qualité d’air intérieur des bâtiments.

 

Lors de sa combustion, le polystyrène expansé dégage du dioxyde de carbone, du monoxyde de carbone, de la vapeur d’eau, des suies et aucun autre gaz.

Le PSE est en conformité avec les normes de sécurité incendie. Dans la quasi-totalité des applications, le PSE est associé à un matériau écran afin d’assurer la protection incendie (plaque de plâtre, chape de béton…).

NON, le polystyrène expansé est un matériau sain et sans risque : composé à 98% d’air, il est inerte, biologiquement neutre et stable dans le temps. Son constituant de base, le monomère styrène, est présent à l’état naturel dans les résines de certaines plantes et aliments comme les fraises, les noix, les haricots, la bière ou le vin.

Le polystyrène expansé est-il recyclable ?

Le polystyrène expansé est 100% recyclable une fois propre et dépoussiéré :

  • Le PSE peut être broyé afin de réaliser une nouvelle production de PSE ou d’autres produits comme du béton allégé, des drains agricoles, du rembourrage de sièges…
  • Le PSE peut être fondu, extrudé et cisaillé en granules, puis mélangé à d’autres polymères pour réaliser des produits en plastique rigide (boîtiers de CD ou appareils photos jetables, cintres, pots de fleurs…)

Lorsqu’il est associé à une plaque de plâtre, le PSE est accepté en décharge de classe 2 en tant que DIB (Déchet Industriel Banal)

Pour plus d’information, vous pouvez visiter le site de l’AFIPEB (Association Française de l’Isolation en Polystyrène Expansé dans le Bâtiment) : www.afipeb.org

Les Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire reprennent l’ensemble des résultats de l’analyse du cycle de vie et précisent les impacts environnementaux et sanitaires des produits afin de choisir les matériaux de façon éclairée.

Il est préférable de coupler l’isolation des murs avec celle des fenêtres afin de traiter efficacement les ponts thermiques et les défauts d’étanchéité à l’air au niveau de la connexion isolant/menuiserie.

Il est également conseiller de procéder aux travaux d’isolation de l’enveloppe avant le remplacement d’une chaudière afin de diminuer la puissance à installer permettant ainsi de réaliser des économies.

 

Il est possible de cumuler l’éco-prêt à taux zéro et le CITE si le montant des revenus de l’année n-2 du foyer fiscal n’excède pas :

  • 25 000€ pour une personne célibataire, veuve ou divorcée
  • 35 000€ pour un couple soumis à imposition commune
  • 35 000€+ 7 500€ supplémentaires par personne à charge pour un couple soumis à imposition commune

A noter que le calcul du CITE se fait sur les dépenses déduction faite des aides publiques (conseil régional, Anah…)

Il est également possible de cumuler :

  • Le CITE et les aides de l’Anah
  • Le CITE et la TVA à taux réduit

Le CITE et les aides des collectivités territoriales

Vous pouvez retrouver le détail de l’ensemble de ces aides sur le site www.ademe.fr/particuliers-eco-citoyen Section « Financer mon projet »

L’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat propose des aides financières pour accompagner les ménages aux ressources modestes dans leurs travaux de rénovation.

Le détail des conditions pour bénéficier des aides est indiqué sur le site de l’Anah : www.anah.fr

L’Agence Nationale pour l’Information sur le Logement (ANIL) recense sur son site internet les aides locales disponibles dans le cadre de travaux d’amélioration de la performance énergétique.

Les aides locales sont détaillées sur http://www.renovation-info-service.gouv.fr/mes-aides-financieres

Les travaux de rénovation réalisés par une entreprise dans un logement de plus de 2 ans peuvent bénéficier d’un taux réduit de TVA de 5.5% ou 10% au lieu du taux normal de 20%.

Taux de TVA applicables selon la nature des travaux :

Détail du dispositif sur www.service-public.fr

L’éco-PTZ permet de financer des travaux améliorant la consommation énergétique d’un logement. Il concerne les résidences principales (maison ou appartement) achevée avant le 1er janvier 1990.

L’éco-PTZ peut être accordé pour financer des travaux comprenant au moins 2 types de travaux dans la liste suivante :

  • Travaux d’isolation thermique des toitures
  • Travaux d’isolation thermique des murs donnant sur l’extérieur
  • Travaux d’isolation thermique des parois vitrées et portes donnant sur l’extérieur
  • Travaux d’installation, régulation ou remplacement de système de chauffage, associés ou non à des systèmes de ventilation économiques et performants, ou de production d’eau chaude sanitaire
  •  Travaux d’installation d’équipements de production d’eau chaude sanitaire utilisant une source d’énergie renouvelable

Les travaux doivent être réalisés par une entreprise certifiée RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Pour un bouquet de 2 travaux, l’éco-PTZ peut monter à 20 000€. Dans le cas d’une bouquet de 3 travaux, celui-ci peut s’élever à 30 000€. Les matériaux doivent respecter les performances suivantes :

A noter qu’il est également possible de bénéficier de l’éco-prêt à taux zéro dans le cadre de la réalisation d’une étude thermique qui préconise les travaux permettant de réduire les consommations du logement, c’est l’option « performance énergétique globale ».

Détail du dispositif sur www.service-public.fr

Le CITE permet aux ménages de déduire de leur impôt sur le revenu une partie des dépenses réalisées pour certains travaux d’amélioration énergétique réalisés dans leur résidence principale.

Le CITE concerne les locataires ou les propriétaires occupants leur résidence principale. Egalement, le logement doit être achevé depuis plus de 2 ans.

Le taux du CITE est de 30% du montant des dépenses de travaux.

Les travaux doivent être réalisés par l’entreprise qui fournit les matériaux. De plus, l’entreprise doit être certifiée RGE.

La mise en place de matériaux d’isolation thermique des parois opaques (plancher, plafond, mur, toiture) permet de bénéficier du CITE. Les matériaux doivent respecter les performances suivantes :

Le montant des dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt est plafonné, par période de cinq années consécutives, à 8000€ pour une personne seule et 16 000€ pour un couple soumis à imposition commune.

Détail du dispositif sur www.service-public.fr

Si vous isolez vos murs avec un produit de performance R ≥ 3.7 m².K/W, vous êtes éligible au Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique (CITE) qui correspond à 30% du montant des travaux réalisés.

Si en plus, l’isolation de vos murs fait parti d’un bouquet de travaux, vous êtes éligibles à l’Eco-Prêt à Taux Zéro (éco-PTZ) qui peut s’élever jusqu’à 30 000€

Egalement, les travaux d’isolation des murs peuvent bénéficier de la TVA à taux réduit à 5.5% au lieu de 20%.

Enfin, en plus de ces aides nationales, il existe les aides locales ou les aides de l’Anah (Agence pour l’amélioration de l’habitat).

Attention : Les aides financières présentées dans ce document sont susceptibles d’évoluer.
L’ensemble des informations est disponible sur www.service-public.fr, sur www.anah.fr et sur http://renovation-infoservice.gouv.fr/

Oui, le doublage des murs supprime la sensation de « paroi froide ou chaude » : en hiver, les parois non isolées sont froides par contact avec l’air extérieur et provoquent des sensations d’inconfort malgré l’air chaud de la pièce. La température ressentie dans la pièce est inférieure à la température affichée par le thermomètre.

De façon similaire, les parois non isolées sont chaudes pendant la saison estivale et peuvent rendre le logement inconfortable.

Ces deux solutions offrent des niveaux d’isolation analogues, puisque la résistance thermique est essentiellement due à la conductivité et à l’épaisseur de l’isolant mis en place. Cependant, la contre-cloison permet d’améliorer l’inertie thermique de la paroi car celle-ci est principalement en briques, en plâtre ou en béton cellulaire.

Lorsque des travaux sont envisagés, la RTex par éléments impose de respecter une performance R ≥ 2.3 m².K/W ce qui correspond à une épaisseur 13+90 en Th38 et 13+80 en Th32.

Mais pour bénéficier d’aides financières, le CITE, l’écoprêt à taux zéro et les CEE impose une performance R ≥ 3.7 m².K/W.

Il est donc recommandé d’opter pour le PLADUR THERM R3,80 13+120 en PSE Th32 afin de respecter la réglementation et de bénéficier des aides financières ainsi que d’avoir une enveloppe moins déperditive.

Dans le cas d’une isolation intérieure déjà existante, il est possible d’améliorer l’efficacité de l’enveloppe en remplaçant l’ancien isolant par un matériau plus performant : par exemple remplacer un isolant PSE Th38 par du PSE Th32, ce qui permet d’obtenir une meilleure résistance thermique R avec la même épaisseur.

Il est également possible d’améliorer la performance de l’enveloppe en ayant recours à l’isolation par l’extérieur qui ne modifie pas l’intérieur du bâtiment.

Il n’y a pas de solution privilégiée, cela dépend des caractéristiques du bâtiment :

 

A noter qu’il est possible de différentier l’isolation ITI/ITE du bâtiment par façade.

De la même manière que pour la question précédente, il est tout fait possible d’isoler par l’intérieur un mur déjà isolé par l’extérieur en respectant la règle des 1/3-2/3: la résistance thermique de l’isolant extérieur doit être au moins le double de l’isolant intérieur.

Il est tout à fait possible d’isoler par l’extérieur un mur déjà isolé par l’intérieur. Il faut cependant s’assurer de ne pas créer de point de condensation dans le mur, pour cela, il est possible d’appliquer la règle des 1/3 – 2/3 : la résistance thermique de l’isolant extérieur doit être au moins le double de l’isolant intérieur.

Oui, voilà deux possibilité d’isolation :

Solution 1 : déposer l’isolant déjà en place puis poser à sa place le nouvel isolant, plus performant après s’être assuré que le support est compatible.

Solution 2 : laisser en place l’isolant existant et rajouter un isolant complémentaire après s’être assuré que le support est compatible et que le nouvel isolant ne va pas modifier l’équilibre hygrothermique de la paroi.

Si les murs ne sont pas poreux, l’isolant peut-être posé au contact du mur. Mais lorsque les murs sont poreux (pierre tendre, pisé, torchis, pierres jointoyées à la chaux…) ou lorsque les conditions climatiques sont contraignantes (exposition aux vents de pluie, pluie battante, front de mer…), il est nécessaire de maintenir une lame d’air entre le mur et l’isolant intérieur. Un recouvrement direct de ses murs pourrait provoquer des désordres d’ordre sanitaire (moisissures, champignons) et structurels (fissures, dégradations).

Si le mur n’est pas droit ou irrégulier, un doublage sur ossature métallique permet de rattraper les inégalités.

Pour plus d’informations sur l’isolation en existant, vous pouvez consulter les fiches pédagogiques sur le site de l’AQC (Agence Qualité Construction) : www.qualiteconstruction.com

Il ne faut jamais isoler un mur qui n’a pas été préalablement assaini. Les supports doivent être propres et exempts de toute trace d’humidité. Dans le cas d’une pièce enterrée, il est nécessaire de réaliser un drainage à l’extérieur permettant l’écoulement des eaux de ruissellement. Une fois la paroi sèche, il est possible de poser l’isolant. Dans le cas où un traitement extérieur est impossible, la pose d’un cuvelage peut-être réalisé à l’aide d’un cimentage étanche depuis l’intérieur de la pièce.

Pour plus d’informations sur les pathologies liées à l’humidité dans le bâtiment, vous pouvez consulter les fiches pédagogiques sur le site de l’AQC (Agence Qualité Construction) : www.qualiteconstruction.com

Dans le cas d’une isolation par l’intérieure, aucune démarche n’est à entreprendre

Dans le cas d’une isolation par l’extérieure, il est faut faire une déclaration préalable de travaux en mairie (car il y a modification de l’aspect extérieur du bâtiment) sauf pour les logements classés monuments historiques pour lesquels un permis de construire est nécessaire.

La mise en place d’isolant sur les murs d’un bâtiment existant permet de limiter les déperditions par les murs, de ce fait les besoins de chauffage sont plus faibles, ce qui se traduit par une réduction significative des consommations de chauffage. En effet, le chauffage peut représenter jusqu’à 60% d’un bâtiment non isolé. L’isolation des murs permet également de réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à la production de chauffage.

Enfin, l’isolation des murs permet de supprimer l’effet de paroi froide, ce qui se traduit par un confort thermique amélioré pour les occupants.

Non, les aides financières sont uniquement éligibles dans le cadre de travaux de rénovation énergétique sur des bâtiments qui ont plus de deux ans.

Non, l’isolation par l’extérieur permet de traiter efficacement uniquement les ponts thermiques de plancher intermédiaire/façade et de refend/façade.

Comparaison de ponts thermiques entre isolation par l’intérieur et isolation par l’extérieur:

Il n’y a pas de solution privilégiée, cela dépend des caractéristiques du bâtiment :

Les isolants ne permettant pas de stocker particulièrement la chaleur, ce n’est pas tant le type d’isolant qui va permettre de jouer sur l’inertie que son emplacement : une isolation posée par l’intérieur va couper l’inertie des parois alors qu’une isolation par l’extérieur va permettre de la conserver.

En isolation par l’intérieur, l’isolant vient limiter les transferts de chaleur entre la paroi et l’intérieur du local, l’inertie est donc perdue. Par contre, en isolation par l’extérieure, les transferts de chaleur entre les parois et l’intérieur du bâtiment sont toujours possibles, elle permet ainsi de conserver l’inertie pour le confort d’été.

 

Une maison dont le mur donnant sur le garage n’est pas isolé aura beaucoup de mal à respecter les critères Bbiomax et Cepmax de la RT2012. De plus, isoler la paroi donnant sur le garage permet de réduire les déperditions et de supprimer l’effet de paroi froide.

Dans un bâtiment neuf, il est essentiel d’isoler les murs afin de limiter les déperditions et par conséquent besoins de chauffage. Une enveloppe performante permet de respecter les exigences Bbiomax et Cepmax de la RT2012.

 

Les règles de l’art sont synthétisées dans un Document Technique Unifié ou DTU. Son respect n’est pas obligatoire mais son non-respect peut entraîner l’exclusion de garanties prévues par le contrat d’assurance.

Dans le cadre de l’isolation intérieur des murs par complexe de doublage, les DTU concernés sont :

  • DTU 25.41 : Ouvrages en plaques de plâtre
  • DTU 25.42 : Complexes de doublage
  • DTU 20.1 : Ouvrage en maçonnerie de petits éléments – Parois et murs
  • DTU 20.13 : Cloisons en maçonnerie de petits éléments
  • DTU 22.1 : Murs extérieurs en panneaux préfabriqués de grandes dimensions du type plaque pleine ou nervurée en béton ordinaire
  • DTU 23.1 : Murs en béton banché
  • DTU 70 .1 : Installations électriques des bâtiments à usage d’habitation

Lorsque la technique ou le produit est trop récent ou trop innovant pour être intégré à un DTU ou une norme, il peut faire l’objet d’un avis technique délivré par le CSTB.

Lorsqu’un matériau ne fait pas encore l’objet d’un DTU, il peut néanmoins être reconnu comme ne présentant pas de risque particulier via l’obtention d’un Avis Technique ou ATec, délivré par le CSTB.

Le Document Technique d’Application (DTA) est une forme particulière de l’avis technique qui renseigne sur l’aptitude d’un produit lorsque sa mise en œuvre n’est pas traitée par un DTU.

Le Pass Innovation, également délivré par le CSTB vise à disposer d’une première évaluation technique du matériau. Le Pass Innovation est valable au maximum 2 ans et a vocation à se transformer en Avis Technique.

L’Appréciation Technique d’Expérimentation (ATex) est une procédure rapide d’évaluation technique qui ne s’applique qu’à une ou quelques réalisations spécifiques pour un matériau qui ne fait pas encore l’objet d’un Avis Technique.

Un DTU (Documents Techniques Unifiés) est une norme pour la pose de produits traditionnels. Le respect des DTU conditionne l’assurance décennale. Pour les produits innovants ou non traditionnels, c’est un avis technique qui s’applique.

Pour en savoir plus : www.qualiteconstruction.com/glossaire/domaine-contractuel.html

Il n’y a pas d’isolant qui soit capable à lui seul d’évacuer l’intégralité de la vapeur d’eau d’un bâtiment. Cela passe par une ventilation mécanique permanente et adaptée au logement pour évacuer l’intégralité de l’air vicié et éviter que l’isolant absorbe l’excédant de vapeur d’eau, risquant d’entrainer l’apparition de moisissure et à terme une dégradation de ses performances.

A noter que le polystyrène expansé (PSE) est étanche à l’eau et peu perméable à la vapeur d’eau, il ne nécessite donc pas nécessairement la pose d’une pare-vapeur ou frein-vapeur entre lui et la paroi.

Un mur pespirant ne signifie pas un mur qui n’est pas étanche à l’air mais un mur qui permet d’évacuer la vapeur d’eau afin de prévenir les dégâts liés à la présence d’humidité dans les parois.

Afin de lutter contre les risques de moisissure et la présence d’humidité, il est possible de :

  • Mettre en place un pare-vapeur afin d’empêcher la vapeur de migrer vers l’intérieur du bâtiment si l’isolant est perméable,
  • Mettre en place une ventilation générale et permanente adéquate
  • Respecter les règles de l’art lorsqu’elles imposent la présence d’une lame d’air entre l’isolant intérieur et la paroi.

 

La vente d’un bien immobilier est accompagnée d’un DPE (Diagnostic de Performance Energétique) qui évalue la consommation énergétique du bâtiment vie avec des classes allant de A à G.

Le DPE prend en compte les consommations de chauffage, de climatisation et de production d’eau chaude sanitaire. Les résultats sont affichés en kWh/m².an et sont complétés par une estimation chiffrée en euros des frais énergétiques.

L’isolation des murs va permettre de réduire les consommations de chauffage et donc de gagner une à deux classes énergétiques.

Les bâtiments affichant les classes les plus élevées (de A à C) peuvent se vendre plus chers car ils ne nécessitent pas ou peu de travaux d’isolation et que les frais énergétiques sont faibles.

Le label BEPOS-effinergie s’applique aux Bâtiments à Energie POSitive (BEPOS) qui produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment. Atteindre de telles performances nécessitent de limiter fortement les besoins de chauffage en renforçant l’isolation de l’enveloppe.

Exemple de prestations à mettre en œuvre pour atteindre le Bepos effinergie dans une maison de 100m² de plain pied avec combles perdus :

 

 

Pour en savoir plus : www.effinergie.org Section « Labels » → « Bepos-effinergie »

Le label Effinergie+ est un renforcement de la RT2012 : il vise un renforcement des exigences Bbiomax et Cepmax de l’ordre de 20%. Il impose également un renforcement de l’étanchéité à l’air qui doit être inférieure à 0.4 m 3 /h.m² en maison individuelle. Ces mesures entrainent un renforcement de l’isolation des bâtiments.

Pour en savoir plus : www.effinergie.org Section « Labels » → « Effinergie + »

Vous devez réaliser une étude thermique pour déterminer l’épaisseur suivant la réglementation en vigueur (RT2012) qui intègre les exigences suivantes :

  • L’optimisation bioclimatique du bâti avec Bbio ≤ Bbiomax Le Bbio est indépendant des systèmes, il dépend de l’architecture du projet, de son isolation et son environnement
  • La réduction des consommations avec Cep ≤ Cepmax (kWhep/m².an) Les consommations prises en compte sont le chauffage, la climatisation, la production d’eau chaude sanitaire, la ventilation, l’éclairage et les circulateurs. En moyenne, Cepprojet ≤ Cepmax = 50 kWhep/m².an
  • La Tic indique la température la plus chaude atteinte dans les locaux avec Tic ≤ Ticref (°C) L’objectif est d’assurer un bon niveau de confort d’été sans avoir à recourir à un système actif de refroidissement

Ces exigences varient en fonction du type de projet (résidentiel, bureaux, …), de la localisation géographique, de l’altitude, de la surface… C’est pourquoi il n’y a pas d’épaisseur type d’isolant pour répondre à la RT2012 et qu’il faut réaliser une étude thermique pour chaque projet.

Pour en savoir plus : www.rt-batiment.fr Section « Bâtiment Neuf » → « Réglementation thermique 2012 »

Un pare-vapeur est une membrane étanche à l’air et à la vapeur d’eau destinée à empêcher la migration de la vapeur d’eau de l’intérieur du bâtiment (milieu chaud) vers l’extérieur (milieu froid). Le pare-vapeur empêche l’apparition de condensation dans la paroi et évite ainsi la dégradation physique du matériau isolant et de la maçonnerie. Enfin il participe en complément de la VMC à la qualité de l’air intérieur en évitant les moisissures.

Le frein-vapeur est une membrane perméable à l’air et qui permet de réguler le passage de la vapeur d’eau.

 

Dans le cas d’un doublage collé, le passage des câbles électriques et des réseaux se fait en réalisant des saignées dans l’isolant et en créant un trou au niveau des interrupteurs et des prises.

Dans le cas d’un doublage sur ossature, il est possible de faire passer les câbles et réseaux dans l’espace entre l’isolant et le mur.

Concernant les réseaux hydrauliques, il est déconseillé de les faire passer derrière l’isolant car ils risquent de geler en hiver.

Afin de limiter les surchauffes en période estivale, la conception peut être optimisée grâce à :

  • Une enveloppe isolante limitant les transferts de chaleur avec l’extérieure
  • Des surfaces vitrées adaptées selon les orientations (protections solaires au Sud et à l’Ouest)
  • Une inertie du bâtiment importante qui permet de stocker la chaleur en journée pour limiter et retarder le pic de chaleur
  • La mise en place d’une surventilation nocturne pour rafraichir le bâtiment

A noter que les appareils informatiques et électroménagers contribuent aux apports internes, une bonne ventilation permet d’évacuer cette surchauffe.

Il y inconfort d’été lorsque le seuil de tolérance des occupants est dépassé lors de périodes de surchauffe estivale prolongées. Par exemple, un occupant peut supporter plus facilement un bref pic de chaleur de 30°C qu’une surchauffe de 28°C pendant plusieurs heures. C’est pourquoi il est important de s’assurer qu’un bâtiment peut se rafraichir, notamment pendant la nuit.

En maison, les fenêtres de toit et les lanterneaux sont susceptibles d’entraîner des surchauffes en été, il est essentiel de prévoir des occultations intérieures ou extérieures pour limiter les apports solaires.

Il y a confort thermique lorsque la différence entre la température de l’air et la température des parois est faible et que ces températures sont proches de 19°C. Lorsque la différence entre la température des pièces et celle des parois excède 3°C, une sensation d’inconfort apparaît. Par exemple, dans une maison, si la température de l’air dans le salon est de 19°C et que les parois sont à 15°C, les occupants vont ressentir une gène due au phénomène de « paroi froide ». C’est pourquoi seule une enveloppe bien isolée permet d’atteindre un bon confort thermique car il y a peu de différence entre la température intérieure et celle des parois.

Une enveloppe performante ne se résume pas uniquement à la résistance thermique de l’isolant, elle repose également sur l’étanchéité à l’air du bâtiment, une ventilation adaptée et une qualité de mise en œuvre.

Les isolants doivent être performants et certifiés ACERMI pour valider leurs caractéristiques thermiques, mécaniques et leur stabilité dans le temps.

Une bonne étanchéité à l’air permet de limiter les infiltrations d’air parasites et par conséquent les déperditions.

Une ventilation adaptée permet d’assurer un air neuf et sain pour les occupants et d’évacuer l’humidité excessive.

Une bonne qualité de mise en œuvre est capitale lors de la réalisation d’une enveloppe performante afin de limiter les ponts thermiques et les défauts d’étanchéité l’air.

Le transfert de chaleur se présente sous 3 formes :

  • Conduction : transfert de chaleur dans les solides
  • Convection : transfert de chaleur dans les fluides
  • Rayonnement : transfert de chaleur à travers l’air

L’isolation thermique d’une paroi réduit le flux de chaleur circulant de l’intérieur vers l’extérieur d’un bâtiment en hiver.

L’air est un bon isolant, uniquement lorsqu’il est immobile. C’est pourquoi il est enfermé dans de petites alvéoles au sein du polystyrène expansé afin de limiter eu maximum les mouvements de convection. Plus l’isolant est épais, plus il y aura de cellule emprisonnant l’air et moins il y aura de transferts de chaleur.

Un isolant est un matériau qui permet de limiter les échanges de chaleur entre l’intérieur et l’extérieur d’un bâtiment. Un isolant est caractérisé par une conductivité thermique λ faible.

Le marquage CE indique qu’un produit est conforme aux normes et législations européennes mais ne certifie pas ses performances.

 certifie les performances des matériaux isolants en matière de résistance thermique, de résistance au feu, de performances acoustiques et mécaniques.

 Le marquage NF d’un matériau isolant certifie ses caractéristiques de sécurité et de qualité selon des normes françaises et internationales.

 Le marquage QB (Qualité pour le Bâtiment) remplace les marquages du CSTB comme CSTBat pour simplifier les repères de qualité, performance et fiabilité des produits, services et acteurs de la construction.

Certains matériaux isolants ont des capacités thermiques un peu plus élevées que d’autres mais cela reste très faible par rapport aux matériaux de construction (béton, brique bois…) et à leur masse bien plus importante.

L’inertie thermique correspond à un phénomène d’amortissement et de déphasage de la chaleur reçue par le bâtiment.

En été, un bâtiment à forte inertie va stocker la chaleur afin de la restituer à l’intérieur plus tard dans la journée afin d’éviter les surchauffes et d’améliorer le confort d’été.

L’isolation thermique a pour but de freiner les transferts de chaleur entre le bâtiment et l’extérieur.

En général, un bon isolant ne va pouvoir stocker la chaleur et aura une faible inertie thermique. Ce sont les planchers qui apportent l’inertie.

En hiver, les parois non isolées sont froides par contact avec l’air extérieur et provoquent des sensations d’inconfort malgré l’air chaud de la pièce. La température ressentie dans la pièce est inférieure à la température affichée par le thermomètre.

Lors de l’isolation intérieure des murs, il est important de limiter les infiltrations d’air parasites. Pour ce faire, il est nécessaire de suivre les recommandations des DTU relatifs à l’isolation des bâtiments afin de respecter l’exigence de 0.6 m3.h/m².

 

L’étanchéité à l’air du bâtiment caractérise la performance de son enveloppe : moins elle est perméable à l’air, moins les infiltrations d’air parasite sont importantes, moins les besoins de chauffage sont importants. Une bonne étanchéité à l’air résulte d’une bonne conception et d’une bonne qualité de mise en œuvre.

Attention, l’étanchéité à l’air d’un bâtiment est différente de la ventilation : l’étanchéité à l’air correspond aux infiltrations d’air parasites et non maîtrisées alors que la ventilation correspond à un renouvellement d’air souhaité de manière mécanique le plus souvent.

Les défauts d’étanchéité à l’air sont notamment dus aux menuiseries, aux passages de câbles électriques et aux liaisons entre parois.

En France, l’étanchéité à l’air est caractérisée par le Q4Pa-surf qui correspond au débit de fuite du bâtiment sous 4Pa. La RT2012 impose qu’il soit inférieur à 0.6 m3 /h.m² pour une maison individuelle. Pour une maison de 110m² de surface habitable, cela correspond à une surface de fuite de 208 cm² soit le tiers d’une feuille A4.

Le test Blower Door permet de mesurer l’étanchéité à l’air du bâtiment : à l’aide d’une porte munie d’un ventilateur, la maison est mise en dépression puis en pression afin de mesurer le débit d’air moyen d’infiltration.

Les ponts thermiques correspondent à des discontinuités ponctuelles ou linéaires de l’isolation de la paroi. Ces discontinuités se retrouvent principalement:

  • Aux liaisons des parois opaques : plancher intermédiaire/façade, plancher bas/façade, plafond/façade, refend/façade, angles des murs extérieurs…
  • Aux liaisons entre parois opaques et menuiseries
  • Aux points d’accroches structurelles de certains matériaux comme par exemple les fixations des isolants aux murs.

Dans un bâtiment peu ou pas isolé, les ponts thermiques vont représenter moins de 20% des déperditions mais ce ratio monte à plus de 30% dans les bâtiments isolés, c’est pourquoi il est essentiel de traiter ces liaisons pour avoir une enveloppe performante.

Le λ correspond à la conductivité thermique d’un matériau en W/m.K. Plus λ est faible, plus le matériau est isolant.

Le U d’une paroi correspond à sa transmission thermique et s’exprime en W/m².K. Plus Up est faible, plus les déperditions à travers la paroi sont faibles. avec Rsi et Rse les résistance surfacique intérieure et extérieure à la paroi.

Exemple pour un mur de 20 cm de béton isolé avec du PLADUR THERM R3,15 13+100 :

Conductivité du béton : λbéton = 2,00 W/m.K

Conductivité de l’isolant PSE Th32 : λisolant = 0,032 W/m.K

Conductivité de la plaque de plâtre avec enduit : λplâtre = 0,570 W/m.K

La résistance thermique R caractérise la performance thermique d’un matériau ou d’une paroi. R s’exprime en m².K/W.

avec l’épaisseur du matériau en m et λ la conductivité thermique en W/m.K.

Plus R est grand, meilleure est la performance du matériau.

Exemple avec 10 cm de PSE TH38 : donc λ = 0.038 W/m.K d’où